Une courte réflexion

Nous connaissons tous le dicton: « Donne un poisson à un homme, il mangera un jour. Apprends-lui à pêcher, il mangera toute sa vie ».  Dans les sociétés contemporaines gâchées par la pensée collectiviste et pourrit par l’État-providence, le dicton prend plutôt la forme suivante:  «Donne un poisson à un homme … il exigera aussi les frites, le ketchup, la bière, et le dessert!»

Publié le 7 novembre 2011, dans Reflexion. Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.

  1. Parfois je me dis qu’on a dû oublié d’apprendre à nos jeunes les vieux classiques telle la Cigale et la Fourmi. Notre société moderne va complètement à l’encontre de cette fable pourtant très sage.

  2. Tiens ça m’a rappellé un vieux message qui circulait il y a quelques années…

    LA CIGALE ET LA FOURMI, VERSION CLASSIQUE

    La fourmi travaille dur tout l’été dans la canicule; elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l’hiver. La cigale pense que la fourmi est stupide; elle rit, danse et joue tout l’été.

    Une fois l’hiver arrivé, la fourmi est au chaud et bien nourrie. La cigale grelottante de froid n’a ni nourriture ni abri et meurt de froid.

    FIN

    LA CIGALE ET LA FOURMI, VERSION MODERNE QUÉBÉCOISE

    La fourmi travaille dur tout l’été dans la canicule; elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l’hiver. La cigale pense que la fourmi est stupide; elle rit, danse et joue tout l’été.

    Une fois l’hiver arrivé, la fourmi est au chaud et bien nourrie. La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d’être au chaud et bien nourrie tandis que les autres moins chanceux comme elle ont froid et faim.

    La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions.

    Les Québécois sont frappés que dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d’autres vivent dans l’abondance.

    Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi. Les journalistes organisent des interviews demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu’elle paie « sa juste part ».

    En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l’égalité économique et une loi (rétroactive à l’été) d’anti-discrimination.

    Les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide. La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n’a pas assez d’argent pour payer son amende et ses impôts.

    La fourmi quitte le Québec pour s’installer avec succès en Alberta.

    La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée.

    Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que le printemps soit encore loin. L’ancienne maison de la fourmi devenue logement social pour la cigale se détériore car cette dernière n’a rien fait pour l’entretenir. Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens. Une commission enquête est mise en place, ce qui coûtera 10 millions.

    La cigale meurt d’une overdose; les médias commentent sur l’échec du gouvernement à redresser sérieusement le problème des inégalités sociales.

    La maison est squattée par un gang de coquerelles.

    Les coquerelles organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté.

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